Bref (m)
C'est un rescrit du Saint-Siège appelé ainsi à cause de sa brièveté. Ne contenant ni préambule, ni préface, il ne comportait que ce que le pape accordait. Le bref était scellé de cire rouge et de l'anneau du pêcheur. Il était souscrit par le secrétaire du pape.
Bulle (f)
L'appellation bulle dépend souvent du choix du pape, et est souvent donnée aux documents scellés qui n'ont pas d'appellation plus précise.
À l'origine, le terme désigne le sceau, en plomb ou en or. Il est généralement réservé à l'empereur et au pape.
Il en vient, au Moyen Âge, à désigner le document scellé lui-même. Il se spécialise ensuite pour désigner un type d'acte pontifical et on ne l'utilise plus, dans le domaine laïc, que pour désigner des actes d'une grande importance, scellés d'un sceau d'or, les « Bulles d'or ».
Constitution apostolique (f)
C'est un acte émamant du pape.
Les constitutions apostoliques peuvent théoriquement porter sur tous les sujets :
- en matière dogmatique
- en matière liturgique
- en matière sacramentaire
- en matière administrative
Encyclique (f)
C'est une lettre adressé par le pape à tous les évêques pour les instruire sur une décision de l'Église romaine.
À l'origine, le terme, très générique désigne la correspondance échangée par les évêques et les archevêques. Elle désigne ensuite n'importe quelle lettre envoyée spécifiquement par le pape. De nos jours, elle a pris un sens spécialisé qui la différencie des brefs, bulles et autres documents pontificaux.
C'est une lettre de caractère solennel et universel, rédigée en latin et envoyée spécifiquement aux patriarches, archevêques et évêques de l'Église universelle, en communion avec le Siège apostolique, portant sur un point de doctrine ou de morale.
Monitoire (m)
Avertissement officiel public d'un juge ecclésiastique fait à celui qui a connaissance d'un fait pour l'obliger à témoigner.
Motu proprio (m)
C'est une lettre apostolique émise par le pape de sa propre initiative.
Un motu proprio (de son propre chef en latin) est signé personnellement, en latin, par le pape. Il n'est ni scellé ni contresigné. Il est ordinairement rédigé en latin ou en italien. Il est composé de deux parties :
- un exposé des raisons qui poussent le pape à prendre une décision, qui se termine par une formule de cette teneur : « pour les raisons exposées ci-dessus, par cette lettre apostolique émise de notre propre chef, nous établissons et décidons ce qui suit : ... »
- une énumération des mesures décrétées