Prieuré Moile de Suzémont de Morancourt
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Prieuré Moile de Suzémont de Morancourt

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 Habits liturgiques

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Moile de Suzémont
Prieur
Moile de Suzémont


Nombre de messages : 688
Date d'inscription : 29/07/2005

Habits liturgiques Empty
MessageSujet: Habits liturgiques   Habits liturgiques EmptyDim 31 Juil - 17:08

Amict (m)
Habits liturgiques Amict
Pièce de tissus blanc masquant le col du vêtement ordinaire qui est porté sous l'aube

Aube (f)
Habits liturgiques Aube
Vêtement liturgique en forme de longue robe blanche

Chasuble (f)
Habits liturgiques Chasuble
Vêtement sans manches, descendant jusqu'aux genoux, porté sur l'aube pour la célébration de la messe
La chasuble, casula (appelée encore suivant les pays et les époques casubla, planeta, mantel), vêtement de dessus dont le prêtre se revêt pour offrir le Saint-Sacrifice, est cette paenula gréco-romaine que nous venons de voir figurer dans la loi de 382, vaste manteau de laine de forme ronde ou conique, percé en son milieu d'un trou pour y passer la tête et souvent muni d'un capuchon. Elle fut dès l'origine le vêtement de tous les Chrétiens, elle resta par excellence celui des clercs qui la portèrent indistinctement dans les fonctions liturgiques jusqu au IXe siècle, époque où prévalut l'usage de la dalmatique pour le diacre, de la tunique pour le sous-diacre.
Les mosaïques de Rome et de Ravenne (VIe et VIIe siècles) nous ont conservé de remarquables types de ces paenulae ou casulae primitives si graves dans leur simplicité, si symboliques dans leur ampleur. Aux lainages souples, dont la plupart de ces chasubles étaient faites, succédèrent au IXe siècle les somptueuses soieries byzantines ; à l'ornementation sobre, composée d'étroits galons, destinés d'abord moins à décorer la chasuble qu'à en cacher les coutures, furent substitués les riches orfrois, chefs d'oeuvre de peinture à l'aiguille, que remplacèrent à leur tour, à la Renaissance, et jusque dans nos temps actuels, les lourdes broderies en bosse ; aussi tant pour la commodité des mouvements que pour diminuer le poids du vêtement, la vaste planète primitive perdit sa forme circulaire pour devenir successivement elliptique, rectangulaire. D'autre part la décoration, constituée d'abord par deux galons ou étroites colonnes posées sur chaque face de la chasuble, aux coutures principales prenait suivant la fantaisie de l'artiste, la forme d'une fourche à deux ou trois branches, d'un arbre de vie ou d'une croix véritable.
Depuis trois quarts de siècle la grande chasuble toujours en vigueur aux jours d'Avent et de Carême dans plusieurs métropoles [1] et dans certains ordres religieux réapparaît sur de très multiples points. À Rome on s'en sert particulièrement pour la célébration du culte des martyrs aux Catacombes ; elle est d'un usage courant en Belgique, et tend de plus en plus à prévaloir en France, en Allemagne, en Angleterre.
"Seigneur, dit le prêtre en revêtant la chasuble, vous qui avez dit : mon joug est suave et mon fardeau léger, accordez-moi de le porter de manière à obtenir votre grâce". Symbole du Joug du Seigneur, elle l'est encore et surtout de la charité. "Recevez, dit l'évêque au nouvel ordonné, ce vêtement sacerdotal qui signifie la charité, Dieu est assez puissant pour développer en vous l'amour et la perfection de votre activité".
La chasuble sacerdotale sert essentiellement au Saint-Sacrifice. En dehors de cette fonction le prêtre la revêt aux processions solennelles du Saint-Sacrement et à la Messe pontificale. Le diacre et le sous-diacre en font usage aux Messes de l'Avent et du Carême, à la bénédiction des cierges le 2 février, à la cérémonie du matin, le Vendredi-Saint.
La chasuble doit être bénite.


Cingulon (m)
Habits liturgiques Cingulon
Cordon qui ceinture l'aube à la taille

Crosse (f)
Habits liturgiques Crosse
Bâton pastoral de l'évêque ou de l'abbé de monastère et dont la partie supérieure est souvent recourbée en volue et ornée

Dalmatique (f)
Habits liturgiques Dalmatique
Vêtement porté par les diacres

Etole (f)
Habits liturgiques Etole
Longue écharpe brodée qui se porte sur l'aube pour la prière, la prédication et les sacrements
À l'orarium romain correspond l'orarium ou stola liturgique,
primitivement simple voile de lin en usage d'abord chez les diacres orientaux, à qui semble en revenir l'innovation dans les fonctions liturgiques, puis importé en Occident et enfin adopté à Rome.
Comme la mappula ou manipule, l'orarium de toile ne tarda pas à devenir parement, riche bande ornée que les diacres portaient sur l'épaule gauche. La similitude qu'il offrait alors avec la précieuse bordure du vêtement romain nommé stola fut sans doute la raison pour laquelle on lui imposa ce dernier nom.
L'Orarium fut dès l'origine l'insigne caractéristique des diacres. Cependant, à Rome, il resta jusqu'au Xe siècle une partie accessoire du vêtement liturgique de tous les clercs, tant des ordres mineurs que des ordres majeurs. Ce n'est qu'à cette époque qu'il y devint, comme ailleurs, l'insigne réservé au diacre.
La forme de l'étole évolua parallèlement à celle du manipule. Comme ce dernier, l'étole fut dès sa transformation et resta jusqu'à nos jours, essentiellement une longue bande qui, tantôt rétrécie dans sa partie médiane et évasée à ses extrémités, tantôt uniformément étroite, était munie de une ou plusieurs croix et décorée sur toute sa longueur de riches broderies, parfois même de personnages.
L'étole sacerdotale est portée sur les deux épaules et s'impose sur le cou du prêtre, comme un signe de ce joug très doux et de ce fardeau des âmes que Notre-Seigneur veut rendre léger. L'Église aime encore à la présenter à ses ministres comme le symbole de la justice et de l'immortalité : "Rendez-moi, Seigneur, l'étole que la prévarication des premiers parents me fit perdre, puissé-je obtenir la joie éternelle, bien que je sois indigne de m'approcher de vos saints mystères".
D'une façon générale, l'étole sert au prêtre et au diacre dans toutes les fonctions qui ressortissent de l'ordre sacré qu'ils ont reçu : Saint Sacrifice, administration des sacrements, bénédiction, exposition du Très St-Sacrement, etc.
L'étole sacerdotale se porte sur l'aube, croisée sur la poitrine ; l'évêque la laisse pendre sur les deux côtés sans la croiser, ce que fait aussi le prêtre lorsque portant l'étole sur le surplis, il ne peut la lier par le cordon d'aube. Le diacre la porte sur l'épaule gauche, les deux extrémités réunies sur le côté droit.
Suivant les ministres et les fonctions auxquelles sert l'étole, on distingue :
- L'étole sacerdotale qui accompagne la chasuble et qui sert au prêtre pour la célébration du Saint-Sacrifice.
- L'étole pastorale réservée pour l'administration des sacrements, la prédication, la communion du prêtre et lorsque en surplis il touche le St-Sacrement.
- L'étole diaconale dont le diacre se revêt à la Grand'Messe, lorsqu il reçoit la Sainte-Communion, quand il doit toucher les vases sacrés qui contiennent l'Eucharistie et aux processions du Saint-Sacrement.
- L'étole d'administration qui sert pour l'administration des sacrements aux malades.
Les étoles doivent être bénites.


Manipule (m)
Habits liturgiques Manipule
Bande étroite décorée de broderies et portée au bras gauche
Le manipule, appelé encore au moyen âge sudarium, mappula, fanon, ne se distinguait pas à l'origine de cette mappa ou mouchoir de cérémonie dont les Romains avaient accoutumé de se servir pour essuyer la sueur du visage ou se garantir la tête du soleil. Porté d'abord par les diacres de l'Église romaine, l'usage s'en étendit aux évêques, aux prêtres, aux sous-diacres et même aux clercs inférieurs. Au XIe siècle il fut attribué aux seuls ordres majeurs et devint comme tel, l'insigne particulier du sous-diaconat.
L'habitude prise de plisser la mappula lui fit donner le nom de manipulus, manipule, petite gerbe. Vers le IXe siècle la mappula de lin se transforme en bande étroite décorée de broderies, aux deux extrémités de laquelle on ajouta quelquefois de petites pièces plus riches en forme de carré ou de trapèze. Des franges ou des glands achevaient d'orner ce parement.
L'Église aime voir dans le manipule le symbole du travail et de la pénitence d'ici-bas que couronnera une joie éternelle. L'évêque, l'imposant au nouveau sous-diacre, l'invite à le recevoir comme une exhortation aux bonnes oeuvres, et le prêtre, s'en revêtant, demande à Dieu la grâce "de porter le manipule des larmes et des douleurs afin de recevoir dans l'allégresse la récompense de son labeur".
Le manipule doit être bénit.
L'évêque, le prêtre, le diacre et le sous-diacre font usage du manipule à la Messe seulement. Par exception les ministres sacrés prennent leur manipule pour la bénédiction des Rameaux ; mais ils le déposent pour la procession qui suit.


Mitre (f)
Habits liturgiques Mitre
Coiffure liturgique de forme triangulaire réservée à l'évêque

Pallium (m)
Habits liturgiques Pallium
Bande de laine blanche ornée de croix noires. Insigne du pape, il est remis aux archevêques par celui-ci en signe d'unité

Pluvial (m)
Habits liturgiques Pluvial
Revêtu par le prêtre pour les actions sacrées solennelles en dehors de la messe

Rational (m)
Habits liturgiques Corporale
Morceau d'étoffe carré, de la grandeur de la main, que le grand prêtre porte sur la poitrine

Tunique (f)
Habits liturgiques Tunique
Vêtement porté par les sous-diacres

Voile huméral (m)
Habits liturgiques Voilehumeral
Large bande de soie que le prêtre met sur ses épaules
Au nombre des parements des ministres se trouve encore le voile huméral dont l'origine, quoique moins ancienne que celle des parements précédents, remonte cependant au IXe siècle. Il y a trois sortes de voiles huméraux :
Le voile du Saint-Sacrement, longue et large bande de soie que le prêtre met sur les épaules aux processions et aux bénédictions du Saint-Sacrement et avec les extrémités de laquelle il se recouvre les mains pour saisir et tenir les vases sacrés contenant la Sainte Eucharistie.
Le voile du sous-diacre, avec lequel le sous-diacre, d'après le rite romain, voile la patène pendant la messe solennelle, depuis avant la Consécration jusqu'après le Pater.
Le voile de l'acolyte appelé encore wimpa, dont l'acolyte se sert pour porter la mitre dans les fonctions pontificales aussi souvent que l'évêque doit la déposer.
On peut encore y ajouter, dans les églises qui possèdent une relique de la vraie croix, le voile avec lequel le prêtre présente la relique à la vénération des fidèles.
Dès le IXe siècle, il est question d'un sindon destiné à voiler la patène pendant la messe solennelle. Ce voile tenu par l'acolyte était un simple voile à mains. Plus tard, l'office de patenarius fut confié au sous-diacre, celui-ci se servait pour le remplir du voile dont il avait déjà recouvert les oblations : l'offertorium.
Ces deux parements semblent être l'origine du voile huméral du Saint-Sacrement et de celui du sous-diacre, quant à celui de l'acolyte, une simple raison de déférence à l'égard du pontife semble en avoir inspiré l'innovation. On le trouve mentionné pour la première fois au XIVe siècle : "Que celui qui garde la mitre ait un voile pour la tenir" (Ordo de Cajetan,1311). Une même raison de révérence à l'égard d'un objet très saint justifie celui de la vraie croix.
Le voile du Saint-Sacrement est blanc. Celui du sous-diacre de la couleur du jour, ainsi que celui de l'acolyte qui peut cependant aussi être blanc en tout temps. Le voile de la vraie croix est rouge. Ces différents voiles sont en soie et plus ou moins ornés suivant la dignité des ministres qui s'en servent et les fonctions qu'ils remplissent.
La manière seule de les porter leur fait donner le nom de voiles huméraux ; à proprement parler, ils seraient plus heureusement nommés voiles de mains, aussi la coutume s'établit-elle de ne les orner que sur les pans par un motif de broderie assez légère pour laisser au tissu la souplesse que requiert l'usage auquel il est employé.
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