Moile de Suzémont Prieur
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| Sujet: Habits non liturgiques Dim 31 Juil - 17:55 | |
| Aumusse (m) Coiffure en fourrure de martre ou de petit-gris portée par les dignitaires écclésiastiquesL'aumusse est un capuchon avec une pélerine courte y tenant, qu'on portait au dehors pour présever la tête et le cou du froid. [...] On les doublait souvent alors de fourrures. [...] Les aumusses, au XIIIème étaient assez profondes pour pouvoir cacher un objet dans la pointe. Barrette (f) Bonnet carré à 3 ou 4 cornes porté par les ecclésiastiques, noir pour les prêtres, violet pour les évêques et rouge pour les cardinauxChape (f) (avec son agrafe) Vêtement en forme de grande capeIl est admis généralement que la chape liturgique, grand manteau semi-circulaire que le prêtre revêt dans les fonctions solennelles en dehors du Saint-Sacrifice, n'est qu'un doublet de la chasuble et dérive comme elle de l'antique paenula. Ce vêtement appelé suivant les pays casula, planeta, cappa, devait sous ce dernier nom évoluer parallèlement à la chasuble et garder pendant longtemps avec cette dernière, dans la coupe et l'ornementation, des traces d'une si étroite parenté. En effet les deux vêtements, après s'être confondus longtemps dans une même forme, se distinguèrent d'abord par une ouverture antérieure qui, pratiquée à certaines cappae, fut toujours absente à la casula en usage pour le St-Sacrifice, puis par le capuchon qui, supprimé à la casula, fut maintenu sur la cappa. Cependant de même que plusieurs chasubles gardèrent un vestige de ce capuchon dans la disposition de l'orfroi dorsal, telle celle de Saint Thomas Becket (trésor de la cathédrale de Sens), de même plusieurs chapes prirent de la chasuble ses formes d'ornementation, telle la chape conservée au musée de Lyon. Quelques chapes gardèrent leur capuchon, un plus grand nombre le perdirent. Il ne devait réapparaître, transformé en chaperon qu'au XVe siècle et, sous cette forme, prévaloir jusqu'à nos jours. Les chapes du moyen âge qui nous sont restées sont pour la plupart couvertes de peintures à l'aiguille où sont retracées la vie de Notre-Seigneur, de la Sainte Vierge et des saints. On voit, dès le VIe siècle (Ravenne, mosaïque de Saint Apollinaire), la chape munie d'un fermail que le moyen âge devait enrichir d'émaux et de pierreries. Aujourd'hui, ces sortes de boucles précieuses sont réservées aux évêques officiants dans leur diocèse. Vêtement de cérémonie pour l'évêque et le prêtre, la chape est, sous une forme plus simple, accordée aux chantres et aux ministres inférieurs. Le célébrant, évêque ou prêtre, s'en revêt dans les offices solennels autres que la célébration de la Messe, et dans les fonctions où l'étole est prescrite, pour en rehausser la solennité. Les liturgistes du moyen âge s'accordent à voir figurées dans ce vêtement festival la résurrection à venir et la joie du ciel. Par son ampleur, on peut ajouter que, comme la chasuble, elle symbolise la charité. La chape ne reçoit pas de bénédiction.Coule (f) Vêtement à capuchon que portent les moinesFroc (m) Partie de l'habit des moines qui couvre la tête et les épaulesMozette (f) Courte pélerine qui se porte par-dessus. Elle est noire avec un liseré soit violet soit rouge pour les cardinauxRochet (m) Vêtement de linge fin que les prélats portent sur la soutane pour administrer les sacrements ou prêcher. C'est la version raffinée du surplis réservé aux prêtresScapulaire (m) Pièce du costume monastique consistant en un capuchon et en deux pans d'étoffe rectangulaires couvrant les épaules et retombant sur le dos et sur la poitrine jusqu'aux piedsSoutane (f) Vêtement noir, long et boutonné que portent les ecclésiastiquesSurplis (m) Vêtement de linge fin que les prêtres portent sur la soutane pour administrer les sacrements ou prêcher | |
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